Compte-rendude la quatorzième
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09a- 2022-14 Assemblée généralle APPB | révision 04/03/2022 |
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Rapport d’activité 2021 par paysChaque pays, chaque Acteur met à profit le Projet BAMiSA selon ses priorités et selon les contextes locaux. Tous sont orientés dans leurs actions vers des objectifs de Santé publique, tout en préservant la nécessaire viabilité économique. La Charte du Projet BAMiSA donne une cohérence à l’ensemble du Projet. Mais des efforts sont encore nécessaires pour convaincre certains Acteurs de l’importance de la liquéfaction. Ce rapport n’est qu’un aperçu de ce qui a pu se passer en 2021 sur le terrain. Il est organisé par pays de façon à partager les informations entre acteurs et faciliter le fonctionnement de réseaux. BENINPERERE Un Projet BAMiSA se met en place à côté de la production de spiruline
Dr Françoise Milsan : « Plusieurs avancées dans le projet BAMiSA. Nous (Association Bana du Bénin) avons commencé à faire la promotion de cet aliment depuis 3 ans.
Un échantillon de farine a été rapporté par Françoise à l’occasion de sa dernière mission. L’activité amylasique du malt est très forte.
BURKINA FASOOUAGA CM Secteur 21 Le 6ème Programme Urgence Malnutrition mené de janvier à juillet 2021 par l’association Laabo Biiga a, un peu malgré nous, fait entrer BAMiSA dans les acteurs de la lutte contre la malnutrition sévère (MAS) sans complication. Ce mode de prise en charge des MAS par les produits locaux s’inscrit dans un contexte international qui remet en question le recours exclusif aux ATPE. De l’Huile de Palme Rouge est maintenant systématiquement associée aux BCL dans le protocole de prise en charge des MAS, (selon les conseils qui avaient été donnés par le Pr Hélène Delisle, dès 2004 !). Le bilan de ce 6ème PUM a fait l’objet d’un document sur le site au chapitre 9. Les résultats du 7ème PUM sont attendus. Un 8ème PUM est en cours. Merci à Justine Sawadogo pour la parfaite organisation de ces cycles PUM
Le CSPS a maintenant le statut de CM du fait de l’augmentation de fréquentation. La prise en charge des enfants malnutris n’y est peut-être pas pour rien. Les activités Laabo Biiga ont eu la visite de la ministre de la Santé. L’équipe Laabo Biiga autour de Justine Sawadogo assume son rôle de formateur BAMiSA : Formation des femmes de NOUNA début 2021 et formation de 4 femmes de KINSI en décembre 2021. Laabo Biiga assure aussi le stockage des sachets de conditionnement BAMiSA® pour le Burkina, la Côte d’Ivoire et le Niger. La production de farine s’élève à 2 520 Kg pour le PUM, A cette quantité s’ajoute une quantité non chiffrée pour les autres activités. KINSI DAPELOGO Salif Ouedraogo : « La production de farine a été difficile en raison de l’insécurité et de la pénurie de petit mil, les femmes ont produit 93 Sachets »
FADA N GOURMA Les orphelinats Téébo Espoir et des Sœurs CIC, ainsi que les MBB de Komadougou et de Potiamanga bénéficient toujours de farine BAMiSA financée par l’association MANEGA. Devant les grandes difficultés de cette région du Burkina, la présidente de l’association Laafi Biiga, Mme Simone Soubeiga, a sollicité l’association MANEGA, pour que soit financée une distribution d’une bouillie par semaine aux enfants des populations déplacées qui ont afflué en ville. 200 à 250 enfants sont pris en charge une fois par semaine. Simone Soubeiga organise des sources de financements locales pour passer à deux distributions par semaine. Ouverture également d’un Maquis Bébés au CFC de NAMOUNGOU, à une trentaine de Km de FADA. Au total, 2878 Kg de farine BAMiSA ont été distribués.
Simone Soubeiga gère de front les projets BAMiSA et MISOLA. Son énorme travail lui vaut l’intérêt du PAM qui a entrepris des travaux d’agrandissement de l’UPA qui bénéficieront à BAMiSA et à MISOLA.
KOUPELA Sr Wangrawa : « Voici les statistiques de BAMISA de l'année 2021 :
NOUNA Sr Constantine Konaté continue à animer un projet BAMiSA centré sur l’éducation des familles dans les zones rurales autour de Nouna. Les deux femmes formées par Laabo Biiga à Ouaga continuent à produire de la farine. Sr Konate Constantine : « Pour le projet, BAMiSA, nous continuons notre production pour le bénéfice des enfants et femmes enceintes. Nous avons pu produire seulement 500 sachets qui ont été vendus et 150 sachets distribués pour les malnutris sévères. Parmi eux, au moins 5 personnes âgées malades ont eu recours à notre farine. Nous sommes bloquées par la question de sachet. Nous avons lancé notre commande, jusqu'à présent nous n'avons rien reçu.
BOURZANGA Il n’y a plus d’activité BAMiSA, mais l’hôpital mis en œuvre par Yvetôt- Bourzanga marche à plein avec l’afflux de réfugiés. KOMBISSIRI Pas de nouvelles CAMEROUNAu Cameroun, les projets BAMiSA de Mbalmayo, Ngong et de l’Extrême Nord sont soutenus par l’association Action Solidaire d’Angers. Sr Joséphine Doumassem a quitté Ngong pour Poli également à l’Extrême Nord. Elle est maintenant à quelques Km de Mme Martine Danadam responsable du centre agricole de Guétalé. MBALMAYO L’association Progrès Plus a obtenu une autorisation pour l’Alphabétisation Fonctionnelle, et est habilitée à faire de la formation en petite agriculture, petits métiers, transformation alimentaire,… Mme Makollo enseigne la formule 621 et la recette 1+2+3 ce qui lui vaut d’avoir attiré l’attention d’une inspectrice qui apprécie cet enseignement. Le projet d’acquisition d’un terrain à Mbalmayo avance lentement, conditionné à l’officialisation de l’achat du terrain. Cet achat a été financé par la Fondation de France, Action Solidaire et divers dons.
KOSA Sr Monique GABANA : « Je suis en train de découvrir ma nouvelle mission, étant dans la Zone rouge, il faut que je m’adapte aux situations progressivement. Néanmoins, j’ai déjà fait deux séances de BAMiSA avec les femmes. Je suis en train de faire d’autres transformations agroalimentaires : tomates, soja,.. » Daniel Chauveau, président Action Solidaire : « Nous continuons de soutenir les projets de Monique Gabana et là aussi nous avons financé concasseur et moulin à farine pour préparer maïs et mil. Elle souhaite aussi développer la fabrication de farine BAMiSA » POLI Sr Josephine DOUMASSON : « Pour le moment, je n’ai pas d’autres nouvelles d’activités de BAMISA à Poli. Sauf mes propositions à certaines familles d’en préparer elles-mêmes pour leurs enfants. J’ai rencontré la Sœur Monique GABANA le Weekend passé à Garoua. » NGONG Daniel Chauveau, président Action Solidaire. « Nous avons en 2021 financé à Ngong un moulin à farine et un concasseur pour les besoins des plus démunis, ils devraient servir aussi à l’école des filles déscolarisées pour la fabrication de farine BAMiSA. La communauté a été très occupée par l’ouverture d’un centre de santé. Nous espérons une activité plus soutenu par Sr Célestine Maboulé ». MBANG « Nous avons plus de contact sérieux ». CENTRE AFRIQUEBANGUI Le Projet est à l’arrêt. Pas d’association locale pour reprendre le projet.
CONGO RDCKAMINA Mme NYEMBO BULANDA Beatrice nous a envoyé son Rapport Annuel 2021 sur L’ACTIVITE DE LA RECUPERATION NUTRITIONNELLE DES ENFANTS AU CENTRE DE SANTE KATUBA 1ère/KAMINA/RDC « Nous préparons le bukari à la farine de maïs, condiments : le poisson fumé ou salé, les légumes, feuilles de manioc ou feuilles d’amarante + farine d’arachides + huile de palme + sel. Actuellement le Centre est soutenu par uen ONG ALIMA « Alliance Internationale des Actions Médicales » On donne les Plumpynut, Amoxyclline, Albedazone, Vitamine A, Anti Paludéens, Benzyl de Benzoate contre la gale et une petite prime pour ceux qui travaillent. Mais cet appui est momentané ; nous comptons continuer avec la méthode BAMiSA que la Sœur Justine MONGA nous apprend. Voilà en bref ce que nous faisons à Kamina en RDC, nous sommes très contents de cheminer avec vous ». SUD KIVU Xavier a reçu le courrier suivant du Dr Adolphe Nyakasane, du projet Action sociale Kesho Congo, « Merci Xavier pour le temps que vous avez consacré à visiter notre site internet. Dans les bouillies que nous donnons aux enfants suivis dans notre Centre Nutritionnel, nous utilisons une combinaison de farines (maïs-sorgho-soja). Cette bouillie est enrichie avec des concentrés protéiques (extraits foliaires de niébé ou de luzerne). Nous n’avons jamais essayé la liquéfaction des bouillies avec des amylases (voir votre projet BAMiSA), mais peut-être que si vous arrivez un jour à Bukavu (vous êtes le bienvenu), vous parlerez de tout cela à nos équipes. Bien cordialement » COTE D’IVOIREKOKOUMBO Sr Elizabeth Tiemtoré : « En l’année 2021, nous avons pu produire 989 sachets de BAMISA. Pour notre unité de production de BAMISA. A part l’autorisation administrative qui nous a été accordée il y a des années, nous n’avons aucun contact avec les autorités médicales, administratives, ONG y compris le PAM. Aussi, nous aurions souhaité être accompagnées par le PAM. Malheureusement, nous ne savions comment nous y prendre. Notre lettre de demande adressée au PAM / Côte d’Ivoire est restée sans suite. Merci pour le soutien. Excellente rencontre ».
GABONLIBREVILLE Mme Madeleine OKOH m’informe que le projet est en cours de redémarrage.
GUINE BISSAUFARIM
Benoit Made Diouf : « Notre unité de production de BAMISA est en train de faire son expérience. Nous nous réjouissons de l’apport non négligeable de ce projet dans le cadre de notre pastorale de la santé. Je n’ai pas pu faire les statistiques mais son impact a été positif chez nos nombreux bénéficiaires. Cependant nous avons rencontré un certain nombre de difficultés parmi lesquelles :
Un grand merci à vous et à nos frères de Tambacounda qui nous accompagnent et nous encouragent très sincèrement ! L’échec de la culture du soja mérite une explication. Les graines envoyées par le projet Misola de KANKAN en Guinée Konakry ont été semées alors qu’elles n’étaient plus en état de germer ayant subi une humidité prolongée. Les graines de soja sont en effet fragiles.
MAURITANIESELIBABY
Mamadou Mangassouba : (Courrier du 31 août 2021) « Comme vous le savez, ACSADE a formé 15 coopératives féminines sur la production de la BAMiSA après avoir eu l’autorisation du ministère de la santé. Notre principal problème est de faire adhérer les acteurs de la nutrition à notre cause. Il s’agit notamment de l’UNICEF, le PAM et surtout ACF qui est notre partenaire ». Courrier du 02/03/2022 « Après avoir eu l’autorisation du ministère de la santé de lancer la fabrication de BAMiSA au Guidimakha et le lancement du Projet pilote sur « l’autonomisation des femmes dans le cadre de la lutte contre la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans, des femmes enceintes et allaitantes » à travers la formation de 216 coopératives sur la préparation de bouillies concentrées et liquéfiées entre le 24 et le 25 février 2021, nous avons voulu avec ces mêmes coopératives et notre partenaire ACF faire une grande campagne autour de la préparation de bouillies concentrées et liquéfiées. Campagne dans laquelle, nous voulions associer un suivi mensuel afin de démontrer le bien fait de cette pratique. Dans sa mise en œuvre, nous n’avons pas eu l’accompagnement attendu de nos partenaires et donc, nous avons privilégié la jeunesse (filles et garçons) afin de les transformer en acteurs clés dans le changement positif de comportement. Ainsi, toutes les activités menées par ACSADE en faveur de la communauté et pour les jeunes, nous avons profité pour faire des sensibilisations. Objectif général : faire la sensibilisation sur la préparation de bouillies concentrées et liquéfiées grâce au procédé du Malt en parallèle avec les activités d’ACSADE dans le projet nutrition/santé avec ACF »
MOZAMBIQUEMAPUTO Anathalie Musabyemariya : « Pour le moment on a fait seulement les essais. À cause du manque de fonds on n’a pas avancé. Pour le moment nous avons un projet à Naamacha dans lequel on veut aussi introduire le projet BAMISA pour voir si ça va aller »
LIMPOPO Le Projet BAMiSA a débuté en 2020-2021. La formation s’est faite à partir des documents du site. Texte de SWAN DIOT, capté sur le site Douleur sans Frontières en décembre 2021 : Projet EDF / BAMISA : « La production de la farine BAMiSA a commencé en décembre 2021 avec une première distribution pour Noël. 25 patients atteints de maladies chroniques, dont le VIH/SIDA, et en situation d’insécurité alimentaire ont reçu 1kg chacun de farine BAMiSA par l’association Chikuha, responsable de la production. Ces patients recevront pendant 6 mois 4kg/mois de farine BAMiSA afin d’apporter un complément alimentaire, notamment lors de la prise de médicament. Dans la province de Gaza, où nous mettons en place des Soins à Domicile Intégrés, 80% de nos patients vivent avec le VIH. Cette même province est fortement impactée par la crise du changement climatique dont les effets ont mis en place une insécurité alimentaire pour les populations vulnérables, qui survivent grâce à l’agriculture vivrière. Lorsque les patients n’ont pas à manger, ils ont du mal à prendre le traitement antirétroviral (TARV) car il provoque des effets secondaires puissants et parfois douloureux. La prise de la Farine BAMiSA avant la prise du TARV permettra une adhésion continue au TARV et une amélioration de l’état de santé des patients. »
NIGERNIAMEY Maïmouna Soumaye : « La nouvelle que vous pourriez annoncer à Manega, c’est que on relancera BAMiSA en 2022 à Niamey. L’idée que j’ai eue c’est de former des coopératives et groupements des femmes qui sont déjà dans la transformation et vente des céréales sur la fabrication de la farine et de la bouillie. Avec des groupes qui sont déjà très bien structurés, je pourrais facilement faire un suivi. Donc si l’idée vous plaît bien je peux faire un budget pour voir combien une formation peut coûter et vous me direz combien de structures recenser »
SENEGALTAMBACOUNDA « Pour l’année 2021, l’UPA de Tambacounda a produit 6 084 sachets soit 3 tonnes 42 Kg de farine. Cette production a été essentiellement achetée pour une grande partie par les structures de santé de la commune et l’autre partie par des particuliers. Le constat est qu’il n’y a pas eu de grosses commandes pour cette année. Bien que nous ayons reçu une demande de renseignement de prix (DRP) depuis le mois de septembre de l’ONG Catholic Relief Services (CRS), celle-ci n’a jusqu’à présent pas lancé la commande. Il faut signaler que nous avions reçu gracieusement un séchoir solaire qui nous a été offert par l’ONG GRET. Même s’il n’a pas pour le moment été beaucoup utilisé, il sera d’une grande utilité pour les grosses commandes. Nous avions reçu le mois dernier 137 kg de soja provenant de Salemata par l’entremise de Michel de la Pangée. Comme recommandation, je pense qu’il faut davantage réfléchir sur des stratégies pour encore faire la promotion de la farine BAMISA auprès des ONG et autres organismes qui luttent contre la malnutrition dans nos pays respectifs. Beaucoup d’ONG font appel à des structures locales de production de farine infantile qui produisent une qualité de farine qui laisse à désirer. Malgré donc les efforts consentis par ces structures, le taux de malnutrition est toujours élevé dans des localités comme Tambacounda. Autre recommandation, assurer un recyclage les femmes productrices de toutes les UPA sur les nouvelles techniques de production de farine BAMISA et surtout pour assurer une meilleure hygiène et une très bonne qualité de la farine BAMISA. Pour le Sénégal, l’UPA de Tambacounda est disposée à organiser des sessions de formation pour capaciter les femmes productrices de toutes les UPA qui le désirent.» DAGANA Sidi FALL et Jules SOUAREZ : « Avant tout, recevez nos sincères salutations de l’équipe de BAMiSA de Dagana. Nous avons bien reçu votre lettre en bien saisi le contenu. Pour la place de la production de la farine BAMiSA à Dagana, on peut la déplacer. Notre ambition pour le projet BAMiSA dépasse de loin notre pensée. Nous l’avions débutée avec vous à la présence de Sœur Elke qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de ce projet. Elle a beaucoup fait. Nous restons constants avec cet objectif. Depuis que le soja se fait rare sur le marché, nous nous contentons avec du niébé. Maintenant, si c’est possible avec vous pour trouver le soja, nous sommes prêts à acheter et continuer de produire le BAMiSA. Notre souhait c’est d’aller en avant avec le projet BAMiSA. Nous restons toujours comme membre (de l’APPB). Pour l’année 2021, nous avons produit environ 500 sachets, alors qu’avec le soja nous produisions 1000 et quelques sachets par an. Merci beaucoup de votre compréhension de votre sincère amitié avec nous. MERCI MERCI » THIES Sr Christiane a remplacé Sr Effi qui est maintenant à Saint Louis. Selon Marie Béatrice Sall Dionne, la production de farine marche bien. Cependant il s’agit de farine à base de niébé, non accompagnée de malt. DAKAR Denise NDOUR : « Je produis sur commande uniquement. Le soja n’est pas facile d’accès » BAKEL Jésus Martinez transmet l’information de Mr Touré. « Les femmes font de la farine quand elles en ont besoin » SALEMATA Dernière mission des étudiants de Rouen Beyomb-NEOMA à Salémata, Sénégal, du 4 au 27 mai 2021. Pas reçu de CR de leur part. LA PANGEE Chantal BLAKGA DRAHA : Par courriel : « Pour le projet de Gandon, nous n’avons malheureusement pas eu de retour pour le financement ce qui nous oblige à le mettre un peu au tiroir le temps de trouver une autre source de financement. Pour le voyage en France, difficile d’avoir un rendez-vous à l’ambassade depuis le mois de juillet où j’ai commencé avec les démarches. Par Zoom : « La Pangé poursuit son programme de culture de soja commencé à Salémata. La Pangée compte mettre en place des projets pilotes de prévention de la malnutrition dans chaque coopérative. Sensibilisation à la consommation (de Bouillies Concentrées Liquéfiées) de 6 à 23 mois, distribution de 8 sachets par mois et par enfant (permettant de donner 2 bouillies par jour) pendant 3 mois puis relais en faisant acheter la farine par les familles. Dans le même temps, formations des coopératives à la fabrication de la farine sur place, formation à Tamba. » Michel BOTELLA : « Merci Chantal pour le suivi des relations avec l’APPB. Pour ma part je rajouterai que pour l’instant l’année 2022 commence bien pour l’association LA PANGÉE, une dizaine de coopératives sont en train de déposer les documents officiels de création de coopératives auprès des autorités compétentes. Dakar – Thiès (région de Thiès) – Salémata (région de Kedougou), Marsassoum (région de Sédhiou) – Bignona (région de Ziguinchor) – Diokoul Mbelbouck, Koungheul (région de Kaffrine) – Koumpemtoum (région de Tambacounda) et, à divers endroits, le soja a été planté dès le mois de janvier à titre d’expérience pour tous ceux qui ne connaissaient pas encore ». Je rajouterai également que durant l’année 2022, nous procéderons à un état des lieux des terrains agricoles et des infrastructures pour les domaines de la santé et de l’éducation, avec l’aide de deux jeunes volontaires Français qui nous ont rejoints depuis un mois et jusqu’à fin juillet. Au jour d’aujourd’hui et loin d’avoir terminé, nous avons plus de 11 ha répartis dans les zones des coopératives et qui seront exclusivement dédiés à la culture du soja, arachide et mil pour la farine BAMISA et expédiée au centre de transformation de TAMBACOUNDA » PODOR Ousmane Mbaye reste en contact avec l’APPB. Après avoir produit de la farine BAMiSA, son GIE produit une autre farine formulée par ACF/GRET. Cependant ce GIE est prêt à répondre à des commandes de farine BAMiSA comme elle l’a fait dans un proche passé. SAINT LOUIS, GANDIAYE. Ces Acteurs n’ont pas donné de nouvelles. TCHADDOBA Marie France ROBLIN : « Les ventes représentent un montant total de 1 085 000 Fcfa, soit une fabrication de plus d’une tonne. La farine est emballée dans des pots fournis par le PAM Au 14 février, les responsables recommençaient une fabrication car elles n’avaient plus de stock. Elles ne mettent toujours pas l’amylase ‘’car les utilisatrices ne s’en servent pas » Romain BERON : « Le PAM distribue des sachets de CMV dans les villages pour des périodes de quelques mois, en général renouvelés. Justine BOUKANRI accompagne ces distributions et propose en même temps des pots de farine ». Doba n’a plus de sachets normalisés BAMiSA®. Faut-il envisager une commande de sachets pour le Tchad ? Combien en reste-t-il au Cameroun ?
NDJAMENA Pas de nouvelles, si ce n’est celles données par le Dr Sr Emilienne Soubeiga qui dirige maintenant le centre médical Béthanie de Fada N’Gourma au Burkina : « Je suis toujours en contact avec l’HNDA de N’Djamena. Quand je quittais, nous avions fait un projet d’UPA au PAM. Le projet a été financé. Donc l’UPA a été construite. Je vais redemander les photos et vous transmettre. Si Vous me donnez votre adresse WhatsApp, c’est plus facile. L’HNDA a même eu une moto tricycle pour la distribution et vente de la farine. Le PAM avait même fait des formations avec plusieurs types de composition. » NGOURI Assan YACOUB tente, sans succès jusqu’ici, d’intéresser les acteurs, locaux et internationaux, de lutte contre la malnutrition au Projet BAMiSA. Son association est prête à reprendre l’activité BAMiSA.
Les contacts des Acteurs sont disponibles dans le document « 2022, Contacts des Acteurs BAMiSA ». Afin de tenir à jour ces contacts, il est demandé à chaque Acteur de vérifier l’exactitude des informations ou d’en demander la modification en envoyant, au président de l’APPB, un mail f.laurent76@free.fr ou un message WhatsApp au 00 33 6 51 27 76 15.
Tableau récapitulatif des productions de farine BAMiSA (en kg)
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