OBJECTIFS de QUALITÉ |
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03Ba |
31 mars 2025 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
La fabrication de la farine BAMiSA est guidée par des objectifs de qualité bactériologique, de qualité chimique, d’efficacité liquéfiante de l’amylase naturelle et de conditionnement Ces objectifs sont fondés sur les recommandations du CODEX ALIMENTARIUS FAO-OMS référencées dans la bibliographie. Le Document 03 C « Critères de qualité » défini le produit « farine BAMiSA® ». Ce sont ces critères qui sont pris en compte lors de l’expertise de la farine BAMiSA® par l’APPB. La fabrication de farine BAMiSA n’impose pas d’objectifs de moyens, mais des objectifs de résultats. Cette expertise concerne les échantillons conditionnés dans les sachets normalisés BAMiSA® qui sont envoyés par les Acteurs BAMiSA au siège de l’APPB. Ces expertises ont pour but de veiller à ce que les objectifs de qualité soient atteints et/ou de guider les Acteurs vers de meilleurs résultats. Les analyses bactériologiques et chimiques effectuées par l’APPB ne sont pas des analyses « libératrices de lots ». Les analyses faites par les laboratoires des pays d’origine sont nécessaires pour valider la qualité de la farine. Les farines des Acteurs BAMiSA qui ne conditionnent pas ou pas encore leur farine sous le nom de marque BAMiSA®, ont les mêmes objectifs de qualité pour la farine et pour l’amylase naturelle. Mais elles ne sont pas concernées par les critères de conditionnement. Ce document aborde d’autres aspects de qualité des farines: Les micronutriments, les qualités organoleptiques, les facteurs phyto-hormonaux, antinutritionnels et phyto-toxines, la bactériologie de l’amylase naturelle. Ces différents aspects ne sont pas pris en compte lors de l’expertise de la farine par l’APPB. 1. - Critères de qualité de la farine BAMiSA1.1 La qualité bactériologique de la farine BAMiSALes sources bibliographiques ayant conduit à la détermination des critères bactériologiques sont données à l’annexe 1. 1.1 a La farine BAMiSA entre dans la catégorie des farines dites « à cuire » ou, selon le CODEX ALIMENTARIUS, des « produits déshydratés nécessitant un chauffage avant consommation ». Selon les pays et leur législation, les « limites microbiennes qui s’appliquent au produit sec», c’est-à-dire les germes recherchés et leur nombre considéré comme acceptable, peuvent être différents. L’APPB propose des critères de qualité définis à partir du Codex Alimentarius (2), de la législation française (3), des normes de quelques laboratoires africains ayant fait des analyses de farine BAMiSA (4) et des conseils du Laboratoire Départemental d’Analyse de Seine Maritime (LDA76) (5) qui fait les analyses pour l’APPB.
Critères de qualité bactériologique pour la farine BAMiSA. NB. Le dénombrement des germes anaérobies sulfito-réducteurs, n’est pas un critère retenu pour la farine BAMiSA, puisque la recherche de ces germes concerne la surveillance des denrées d’origine animale. (Les ‘‘farines lactées’’, c’est-à-dire additionnées de lait en poudre sont soumises à ce critère.) La qualité bactériologique de la farine BAMISA est considérée 1.1 b En fonction du ou des germes en excès, l’attention des producteurs est portée sur les points suivants pour les amener à améliorer la qualité bactériologique de leur farine :
1.1 c Afin de guider les producteurs de farine et de mesurer leur progression dans le respect des mesures d’hygiène, l’APPB propose une ‘‘échelle bactériologique qualitative’’. Cette échelle classe chaque germe, en fonction de son dénombrement par rapport à la ‘’valeur critère ‘’D’’. Cette échelle va de « +2 », qualité très satisfaisante », à divers degrés de qualité insuffisante de « 0 à -3». Rappelons que la qualité globale de la farine est déterminée par le germe dont le dénombrement est le plus mauvais.
* dont Escherichia, Shigella, Klebsiella, Salmonella échelle bactériologique qualitative des farines en fonction du critère D. NB. Contrairement aux farines dites « instantanées », le dépassement du critère D ne signifie pas que la farine ‘’à cuire’’ est impropre à la consommation puisque qu’elle sera consommée sous forme de bouillie et donc décontaminées par la cuisson. 1.2 La qualité chimique de la farine BAMiSA1.2 a La farine BAMiSA entre dans la catégorie des farines enrichies ou composées (de plusieurs ingrédients), à cuire et 100% végétales. Par soucis d’autonomie, de reproductibilité artisanale et familiale et de compatibilité avec l’éducation nutritionnelle, tous les ingrédients nécessaires proviennent des ressources agricoles disponibles localement, ou régionalement pour le soja. Pour les mêmes raisons, aucun intrant industriel (tels que amylases, micronutriments minéralo-vitaminiques, arômes, ….) n’entre dans la composition de la farine.
1.2 b Les proportions entre ces trois ingrédients grillés se résument au nombre « 621 », c’est à dire 6 parts de céréale, 2 parts de soja et 1 part d’arachide. Plus précisément, les proportions des ingrédients sont : Céréale grillée 60%, Soja grillé 20%, Arachide grillée 10%, Sucre 9%, Sel iodé < 1%. Ces proportions, qu’elles soient en poids ou en volumes, permettent d’atteindre les valeurs chimiques suivantes qui définissent les critères.
Critères de qualité chimique pour 100g de farine BAMiSA La qualité chimique de la farine BAMISA est considérée comme ‘‘bonne’’ si ces 5 critères sont respectés. 1.2 c Les qualités chimiques de la farine BAMiSA sont les suivantes : La teneur en protéines élevée, d’indice protéique proche de 80, est obtenue grâce à la grande richesse du soja en lysine. Cette teneur répond aux normes du CODEX qui mentionnent: « La teneur en protéines doit être de l’ordre de 15 g par 100 g de produit, sur la base du poids sec ». Il n’y a pas de limite supérieure pour la teneur en protéines. La teneur en matières grasses élevée, est obtenue par l’association de deux légumineuses-oléagineuses, qui représentent 30% des ingrédients. Leurs lipides sont riches en acides gras insaturés essentiels (Oméga 3 et 6). Il n’y a pas de limites supérieures pour la teneur en lipides. La teneur en glucides est maintenue dans une fourchette volontairement assez basse. Les fibres sont des glucides (hydrates de carbone) non digestibles, comptabilisées dans les sucres totaux. Elles ne sont pas dosées en tant que tels lors de l’analyse chimique. La quantité de sucre ajouté (saccharose) est limitée à 9% pour éviter de dépasser les 66 g de glucides/100g de farine. Si une saveur plus sucrée est désirée, il est possible d’ajouter du sucre ou du miel dans la bouillie au moment de sa consommation. Le taux d’humidité faible est particulièrement déterminant pour garantir une longue conservation de la farine, en limitant le développement des moisissures en particulier. La farine BAMiSA est deux à trois fois plus sèche que la plupart des farines non torréfiées. Le taux de cendre reflète la quantité de matières minérales. Les cendres proviennent des minéraux naturellement constitutifs des ingrédients (Calcium, fer, silice, ..), et du sel iodé ajouté. La valeur énergétique élevée est la résultante des objectifs précédents. 1.2 d Si les qualités chimiques ne sont pas atteintes, • première démarche est de vérifier que les proportions du mélange (ingrédients grillés, sucre et sel) ont été bien respectées. Se référer au Document 03 G « Aide-mémoire 621 ». • La qualité chimique peut dépendre de la qualité des grains (de leur variété). Les grains immatures au moment de la récolte n’ont pas atteint leur charge maximum en protéines et en matières grasses. Leur utilisation peut être à l’origine d’une moins bonne qualité chimique. • L'excès d’humidité est un problème qu’il faut absolument résoudre. Un séchage insuffisant après lavage et/ou un grillage insuffisant sont, le plus souvent, à l’origine de cet excès d’humidité. En zone humide, le séchage étant difficile, le grillage sera nécessairement un peu plus long. Une ré-humidification des grains grillés ou de la farine doit être évitée. Les étapes ‘’mélange – mouture – tamisage - ensachage’’ seront donc faites le plus rapidement possible après le grillage, en particulier si le climat est humide. Si les étapes après grillage ne peuvent être immédiates, conserver les grains grillés dans un contenant hermétique. Eventuellement les repasser brièvement au grilloir. Le sucre doit, lui aussi, être bien sec. • Un excès de matières minérales peut être dû à la présence de poussières, de sable, de petits cailloux qui n’auraient pas été éliminés par un lavage et un tri soigneux. Se méfier également du vent lorsqu’il est chargé de poussières de sable. Ne pas oublier de vérifier régulièrement l’état des tamis. Du sel iodé en excès peut aussi contribuer à l’augmentation des matières minérales. NB. Des lots de farine BAMiSA qui auraient été fortifiés par l’adjonction de compléments minéraux (en particulier de calcium), dépasseraient le critère, sans que ce critère soit alors compté comme négatif. 1. 3 La ‘’Qualité’’ de l’Amylase Naturelle (AN) L’AN conditionnée avec la farine BAMiSA doit permettre la préparation de BCL. La qualité de l’AN est donc un critère d’expertise important. Evaluer la qualité d’une AN, c’est comparer le changement de consistance d’une bouillie concentrée avant et après l’ajout d’AN. La mesure de la Vitesse d’Ecoulement (VE) permet une évaluation précise. (Voir annexe 2) La qualité de l’AN est appréciée de deux façons : Son efficacité liquéfiante sur la bouillie et son activité amylasique sur une bouillie standard. 1.3 a L’efficacité liquéfiante de l’AN sur la bouillie Lors de l’expertise des sachets de farine, la mesure de VE est faite sur une bouillie liquéfiée selon la recette « 60 g de farine du sachet + 200 ml d’eau » en la liquéfiant avec 0,5 g d’AN du même sachet. Le changement de consistance observé correspond à ce qui se passera lors de la préparation de la BCL pour les jeunes enfants. En fonction de la VE obtenue après liquéfaction, l’efficacité liquéfiante de l’AN peut être qualifiée sur l’échelle suivante (proposition APPB).
Echelle d’efficacité liquéfiante de l’Amylase Naturelle Pour satisfaire aux critères de qualité, l’efficacité liquéfiante de l’AN NB. Il est généralement admis que, pour pouvoir être consommée sans difficulté par un jeune enfant, la VE d’une bouillie doit être supérieure à 60mm/30sec. 1.3 b L’activité amylasique de l’AN sur la bouillie standard. L’AN est aussi testée sur une bouillie standardisée préparée avec « 20 g de farine Maïzéna® + 200 ml d'eau ». Cette farine de maïs est connue pour son pouvoir épaississant). La VE mesurée après liquéfaction de cette bouillie épaisse de Maïzéna par 0,5 g de la même AN évalue l’activité amylasique de l’AN. Cela donne une information complémentaire, indépendante de la nature variable des amidons de la farine BAMiSA Pour que l’activité amylasique de l’AN soit qualifiée de forte, la VE obtenue après Les résultats de VE pour le pouvoir de liquéfaction et l’activité amylasique peuvent être discordants. La différence constitutive des amidons des farines en est l’explication. (voir annexe 3). Un très bon résultat de la VE activité amylasique indique que l’AN est efficace. 1.3 d Vérification de l’efficacité liquéfiante de l’amylase naturelle. Avant la mise en sachet de l’AN, le producteur de farine réalisera une BCL afin de s’assurer, que l’efficacité liquéfiante de l’AN est bonne, c’est-à-dire que la BCL est nettement plus fluide que la BC. Si la liquéfaction n’est pas suffisante, il est nécessaire de préparer un autre lot d’AN en respectant bien la procédure de préparation décrite dans le Document 04c « La préparation des amylases naturelles pour la bouillie ». 1.4 Le conditionnement Le conditionnement doit être étanche et résistant pour permettre à la farine de garder toutes ses qualités chimiques et bactériologiques, en restant bien sèche et à l’abri des effractions. Il doit être aussi bon marché pour ne pas augmenter inutilement le prix de revient du produit fini. Pour ces raisons l’APPB a fait le choix de conditionner la farine dans des sachets de Poly-Ethylène Haute Densité (PEHD) épais de 60μ et thermosoudables. Le petit sachet d’amylase naturelle prend place dans le compartiment réservé à cet effet au sommet de ces sachets. L’APPB met à disposition des UPA des sachets de conditionnement normalisés BAMiSA® fabriqués au Sénégal, au Burkina ou au Cameroun. Les sachets normalisés BAMiSA® portent les informations nécessaires aux utilisateurs, en conformité avec les recommandations du Codex Alimentarius (1). Une place est laissée sur le sachet pour que le producteur puisse inscrire ses identifiants, soit à la main, soit avec une étiquette autocollante pré-imprimée. Cinq critères de conditionnement sont pris en compte lors de l’expertise :
Le Document 03 J « La farine BAMiSA, Conditionnement et étiquetage » développe ces points. Le conditionnement de la farine BAMISA est considéré comme 1.5 Lors de l’expertise, quelques autres observations sont faites sur l’étiquetage, la farine et la bouillie, sans être prises en compte dans les critères de qualité. Il est souhaitable d’inscrire le prix de vente à l’endroit prévu sur le sachet, Il est souhaitable de préciser la céréale utilisée pour la farine (petit mil ou maïs ou autre) (barrer l’une des mentions) Il est souhaitable d’indiquer la nature de l’AN, malt ou patate douce. (cocher la case correspondante) La couleur la farine donne une indication sur le degré de torréfaction. Sa finesse donne une indication sur la qualité de la mouture. La consistance de la bouillie concentrée est évaluée visuellement avant sa liquéfaction. Le pH de la bouillie est mesuré. 2. - Autres aspects de qualité de la farine BAMiSA 2.1 Les micronutriments. La farine BAMiSA n’entre pas dans la catégorie des farines dites ‘’fortifiées’’. Chaque ingrédient apporte ses minéraux et ses vitamines.
Les teneurs minérales de la farine BAMiSA, estimées à partir des tables de composition des aliments sont calculées ainsi :
Teneur minérale de la farine BAMiSA Le fait que la farine BAMiSA ne soit pas ‘’fortifiée’’ par l’ajout d’intrants lors de sa fabrication ne doit pas être un motif pour la disqualifier comme farine infantile destinée à la prévention et au traitement de la malnutrition. L’ajout de micronutriments à la farine BAMiSA est possible et fait l’objet d’une procédure décrite dans le. Document 03 I « La farine BAMiSA Fortification » La farine BAMiSA est destinée à être consommée sous forme de Bouillie Concentrée Liquéfiée (BCL) dont la concentration en micro nutriments se trouve triplée ou quadruplée par rapport aux bouillies familiales ordinaires. Ces BCL peuvent être enrichies par l’ajout d’ingrédients locaux riches en micronutriments ou être fortifiées par l’ajout, dans l’une des bouillies de la journée, d’une dose de micronutriments. (Cf. Document 02 H « La fortification des bouillies »). 2.2 Qualités organoleptiques de la farine Ce sont : l’odeur, la couleur, la granularité La couleur est déterminée en grande partie par le degré de grillage. Elle va de jaune ivoire à beige brun. La granularité peut être appréciée au toucher de la farine. Elle est déterminée par la qualité du moulin et la finesse des tamis. Les variétés de céréales dites ‘’dures ou cornées’’, sont plus difficiles à écraser finement. Le petit mil s’écrase plus facilement. Les moulins à meules permettent généralement une mouture plus fine que celle obtenue par les broyeurs à marteaux. 2.3 Facteurs phyto-hormonaux, antinutritionnels et phyto-toxines, Conservateurs, Aromes. Facteurs phyto hormonaux. En réalité, les phyto-oestrogènes ne sont pas des œstrogènes. Ils n’ont pas, chez l’humain, de récepteurs capables d’induire un dysfonctionnement hormonal. Aucune étude n’a montré d’effet négatif de leur consommation ni chez l’homme, ni chez la femme, ni chez les jeunes enfants. Les facteurs antinutritionnels. Les phyto-toxines Conservateurs, Arômes, 2.4 La bactériologie de l’Amylase Naturelle (AN). Les AN ne peuvent pas être décontaminées par un traitement par la chaleur qui détruirait les amylases. Même préparées avec le maximum d’hygiène, comme décrit dans le Document 04 « La préparation des amylases naturelles pour la bouillie », elles ne sont pas exemptes de germes ce qui pourrait poser un problème aux Services d’hygiène. Cette impasse réglementaire doit être mise en regard des bénéfices des BCL. D’une part, la petite quantité d’AN t ajoutée à la bouillie chaude est très peu contaminante et cette contamination n’a pas plus d’incidence que la contamination inévitable du bol ou de la cuillère. D’autre part, la liquéfaction de la bouillie permet qu’elle soit bue entièrement et rapidement. Cela évite qu’elle ne soit exposée trop longtemps au milieu extérieur avant d’être consommée, évite le contact avec les doigts qui eux sont très contaminants (la bouillie épaisse est parfois mangée à la main). Cependant, si la bouillie concentrée liquéfiée n’est pas consommée rapidement après sa liquéfaction, il est demandé, par mesure de précaution, de la rebouillir brièvement. 2.5 Nomenclature de transformation La farine BAMiSA et l’AN ne sont pas des aliments industriels mais artisanaux. Elles peuvent être considérées comme des aliments légèrement transformés (NOVA 2) qui peuvent être préparés à domicile. AnnexesAnnexe 1 - La détermination des critères bactériologiques.- La flore aérobie mésophile à 30°C représente l'ensemble des germes aérobies trouvés dans un aliment. Le critère retenu par l’APPB pour les germes aérobies est de - Les enterobacteriaceae à 37°C comprennent les Escherichiae dont Escherichia Coli, les Klebsielleae, les Proteus, les Yersiniae, les Salmonelleae. Ce sont les ‘’germes fécaux’’ présents dans les tubes digestifs des animaux et de l'homme. Le critère retenu par l’APPB pour les enterobacteriaceae est de - Les staphylocoques à coagulase + à 37° (Staphylocoques aureus ou dorés) sont des germes qui peuvent se trouver sur la peau et dans le nez. Le critère retenu par l’APPB pour les staphylocoques à coagulase + est de - Les moisissures à 25°C (Flore fungique) sont dénombrées car certaines d’entre elles secrètent des toxines. Il n’y a pas de critère CODEX connu pour les moisissures. Le critère retenu par l’APPB pour les moisissures est de
(Les levures, n’ayant pas de propriétés pathogènes, ne sont pas dénombrées). - Les salmonelles sont des entérobactéries particulières dont certaines sont très pathogènes. Aucune salmonelle ne doit être détectée dans 25 grammes de farine Annexe 2 - A propos de la Vitesse d’Ecoulement (VE).
Apprécier la consistance d’une bouillie sur son aspect et sur sa facilité à s’écouler de la cuillère sont des observations insuffisantes pour évaluer précisément la consistance d’une bouillie. Le consistomètre de type Bostwick permet de mesurer la Vitesse d’Écoulement (VE) d’une bouillie. Cette VE, exprime la distance en millimètres, parcourue par la bouillie en 30 secondes. Plus la distance parcourue est grande, plus la bouillie est liquide et plus la consistance est faible. Nous proposons une échelle de correspondance « Consistance / VE ».
Echelle de correspondance Consistance / VE. Annexe 3 - A propos de la Nature des amidons et des amylases.La nature des amidons est différente selon les variétés de céréales et varie avec leur degré de maturité. Ces différences portent en particulier sur la proportion amylose/amylopectines Ces différences expliquent que les bouillies puissent avoir des consistances différentes bien que préparées avec une proportion eau/farine et un temps de cuisson identiques. Ces différences expliquent aussi que leur dégradation (liquéfaction) soit plus ou moins rapide et complète par l’AN. On observe, par exemple, que les bouillies de petit mil sont moins épaisses que les bouillies de maïs et qu’elles se liquéfient plus facilement. Il est donc souhaitable que la nature de la céréale utilisée soit inscrite sur le sachet. Les amylases naturelles sont également diverses. Se distinguent particulièrement les Alfa amylases et les Béta amylases. De plus, des amylases peuvent être présentes naturellement dans les céréales très mûres, se retrouver dans la farine et rendre ainsi la bouillie moins épaisse. C’est le cas par exemple de céréales qui auraient commencé à germer sur pied ou après récolte. C’est pourquoi les « farines maltées ou diastasées », préparées avec des céréales germées n’épaississent pas. L’efficacité amylasique d’une AN met en évidence l’ensemble de la réaction d’une amylase particulière sur un amidon particulier, celui d’un lot de farine, ce que ne fait pas un dosage d’amylase de laboratoire. Enfin, la liquéfaction obtenue dépend d’avantage de la qualité de l’AN que de sa quantité. L’augmentation de la quantité d’AN dans la bouillie encore chaude peut cependant augmenter un peu le degré de liquéfaction. Annexe 3 - A propos du sel iodé.Les "sels iodés" perdent leur iode au cours du temps. C'est pourquoi, l'UNICEF recommande de vérifier la valeur en iode des sels utilisés dans l'alimentation avec des ‘’tests rapides’’. L'iode dans le sel iodé doit être supérieur à 15 ppm (parties par million). L’iode colore l’amidon Ces tests rapides sont des petits flacons contenant de l'amidon en solution titrée. Quand une goutte de la solution est mise sur du sel, l'amidon de la solution devient violet, plus ou moins foncé en fonction de la quantité d'iode contenu dans ce sel. Certains kits fournissent une échelle colorée qui permet, par comparaison, d'évaluer la quantité d'iode dans le sel. Il serait souhaitable que les UPA puissent s'assurer que le sel iodé est encore réellement iodé. Pour cela il existe des kits faciles à utiliser et bon marché (Rapid test kits (RTKs), en principe disponibles auprès de l'UNICEF ou de World Vision (3). Mais, en réalité, nous n’avons pas réussi à en trouver. http://www.wvi.org/nutrition/article/salt-iodisation. Bibliographie.Les documents de référence du CODEX ALIMENTARIUS FAO-OMS • CODEX STAN 074 1981, Révision 1-2006 « Normes pour les aliments transformés à base de céréales destinés aux nourrissons et enfants en bas âge » • CODEX CAC/GL 8-1991 révision 2013 « Lignes directrices pour la mise au point des préparations alimentaires complémentaires destinées aux nourrissons du deuxième âge et aux enfants en bas âge ». • CODEX STAN 146-1985. « Norme générale pour les mentions d’étiquetage et les allégations concernant les aliments diététiques ou de régimes préemballés ». • CODEX CAC/RCP 21-1979 « Code d’usages international recommandé en matière d’hygiène pour les aliments destinés aux nourrissons et enfants en bas âge » qui donne au § 8.3.3. des spécifications microbiologiques de caractère consultatif pour les « Produits déshydratés nécessitant un chauffage avant consommation». Références complémentaires
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